Edito RH - Accélérer le travail collaboratif afin de continuer à cultiver la transversalité

Communiqué

A l’heure où les politiques prennent conscience que la compétitivité du pays et de ses acteurs économiques se joue, entre autre, dans les évolutions technologiques, et au moment où sort le rapport Villani sur l’Intelligence Artificielle, nous nous devons de nous interroger sur la valeur ajoutée du capital humain chez Covéa Finance et sur le bien-fondé de notre politique de gestion des ressources humaines.

Cela ne nous affranchit pas de nous adapter au mouvement de digitalisation que connaît notre époque, mouvement plébiscité par la nouvelle génération entrante sur le marché du travail. Néanmoins, si on n’y prend garde, on peut se contenter d’une évolution anxiogène engendrant des véhicules sans chauffeur, un accueil robotisé, des propositions d’investissement automatisées donc standardisées, du travail à distance générateur d’individualisme voire de délocalisation, de l’intelligence artificielle invasive jusque dans notre intimité.

Mais pour Covéa Finance nous y voyons surtout une formidable opportunité de mieux maîtriser notre environnement et d’accélérer le travail collaboratif afin de continuer à cultiver la transversalité entre nos collaboratrices et nos collaborateurs, nécessaire à la génération de performance tout en améliorant la maîtrise des risques.

Dès 2016, nous en avons fait un des thèmes de nos objectifs d’entreprise triennaux : être moteur d’une croissance durable. Dans ce cadre, chacun des collaborateurs est appelé à échanger sur la thématique de l’adaptation au mouvement de digitalisation et de dématérialisation dans la réalisation de ses objectifs individuels et à réfléchir à ses impacts dans son quotidien. Les réflexions en cours sur les conséquences de la digitalisation au sein de nos métiers, nous permettent aussi de repenser nos modes de fonctionnement et l’environnement de travail de chacun de nos collaborateurs.

Associer chaque collaborateur, dans le cadre de ses objectifs individuels issus des objectifs de l’entreprise, permet à chacun, responsable, collaborateur ou futur collaborateur, de valoriser ses compétences dans un intérêt partagé y compris celui de nos clients.

Aussi, dans cet état d’esprit, nous continuons à investir dans le capital humain. Les effectifs ont été renforcés de plus de 10 % en 2017 et continueront au même rythme en 2018 et 2019, grâce à une politique active de recrutement dans chacun des 40 métiers existants, accompagnée d’une politique de fidélisation permettant aux plus talentueux d’évoluer indépendamment de leurs formations d’origine.

En effet, cultiver la diversité des modes de pensée est une condition indispensable pour décrypter, partager et essayer d’anticiper les évolutions futures. C’est la raison pour laquelle nous avons à cœur de continuer à recruter autant de formations et d’expériences différentes que nous avons de postes ouverts sur un même métier.   

La transmission du savoir-faire et du « savoir-être » reste aussi au cœur des préoccupations de Covéa Finance, transmission indispensable pour la pérennité de l’entreprise et des performances. C’est la raison pour laquelle nous poursuivons nos investissements et actions en termes de formations, souvent certifiantes ou diplômantes, au sein de notre Université Interne, en y consacrant plus de 2,3 % de la masse salariale.

Parce que notre industrie de la gestion d’actif s’inscrit dans un monde en perpétuelle mutation, avec ses crises et ses ruptures plus ou moins violentes, nous avons la conviction qu’il est indispensable pour Covéa Finance d’investir sans relâche dans les femmes et les hommes qui font sa performance, performance que nous devons à nos clients comme à nos actionnaires.

 

 

Rédigé par

Ludovic Jacquier
Directeur du Secrétariat Général et RCCI